Préparation mentale : comment mettre l’imagination à votre service

Je l’écris et le répète souvent, l’imagination précède l’action. C’est Le moteur qui conditionne vos actions.

Utiliser l’imagination à des fins positives, non seulement va améliorer votre manière de penser, mais également vous épargner des pertes d’énergie.

Savez-vous que pour certaines personnes s’inquiéter relève de l’art et s’en défaire semble inimaginable. Changeons cet état de fait si vous le voulez bien.

Rassurez-vous, vous ne serez pas obligé de l’appliquer. Pour certaines personnes, s’inquiéter est synonyme d’aimer, de s’impliquer, etc. En PNL, nous appelons ce type de formulation langagière une équivalence complexe du type A=B.

En tant que Pnlien la question que l’on se pose devant ce type de considération : est-il possible de vivre sans stress tout en étant efficace et concerné.

Je vous laisse répondre à cette question, pour ma part, je m’engage uniquement à vous transmettre une pratique, tellement simple qu’un enfant de 10 ans peut l’effectuer facilement.

Ses usages recommandés

  • Passer un entretien
  • Passer des examens
  • Préparer des réunions
  • Pendant une compétition
  • Pour des périodes de convalescence

Avertissements

L’idée n’est pas de réussir dans le domaine choisi, mais d’acquérir le meilleur état d’esprit possible avec l’aide de l’imagination.

Une préparation mentale optimum

Pensez à une situation dans laquelle vous aimeriez vous sentir dans l’état parfait pour donner le meilleur de vous-même.

  1. Imaginez l’état idéal pour cette situation, faites-en une représentation claire et détaillée dans laquelle tous les sens sont impliqués. Refaites plusieurs fois l’activation jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle.
  2. Imaginez ce qui changerait dans votre corps et votre esprit si vous viviez cet état pendant la situation. Qu’est-ce que vous vivez de nouveau et différent ? répétez plusieurs fois si nécessaire.
  3. Vérification : oubliez l’exercice quelques secondes puis repenser à la situation. Si vous sentez que le nouveau ressenti surgit naturellement, vous êtes rendu à la première étape, sinon, répétez depuis le (1)
  4. Maintenant, projetons-nous dans le futur. Imaginez que la situation est terminée, et vous appelez vos parents et amis pour leur dire à quel point vous êtes heureux et que vous n’avez jamais ressenti autant de joie dans une situation comme celle-ci.

Répétez l’exercice autant de fois que nécessaire. Dans les situations aux enjeux importants, anticipez plusieurs semaines avant la date butoir.

Je vous souhaite de belles expériences

La gestion des émotions en période de crise

L’approche de la gestion mentale, en entreprise et dans le sport, a pris ses racines dans les années 70. Elle a été influencée par des disciplines telles que la sophrologie et la cybernétique appliquée au cerveau. À cette époque, diverses méthodes se sont entremêlées pour former un ensemble cohérent visant à atteindre des objectifs tout en surmontant les obstacles.

Un tournant majeur est intervenu avec l’avènement de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), qui a codifié les systèmes de pensée pour les rendre plus efficaces. Cependant, l’une des notions les plus cruciales dans la gestion mentale est celle de l’imagination.

L’imagination précède l’action

Il est essentiel de comprendre que l’imagination est plus puissante que la volonté. Lorsque l’imagination et la volonté s’opposent, c’est l’imagination qui l’emporte. Le cerveau ne distingue pas clairement entre ce qui est imaginé et la réalité.

L’étincelle de toute action émane de l’imagination. Tout ce qui existe autour de nous a germé dans l’esprit d’une personne. Cette notion est fondamentale pour la suite de cet article. Gardez-la en mémoire.

Imagination/raison

Imaginons un conflit interne, où deux forces opposées se confrontent : l’intégrité physique et le désir de gratification. Prenons un exemple : on vous propose 1 million d’euros en échange du fait de poser votre main sur une plaque de cuisson chauffée à blanc pendant une minute.

Deux systèmes entrent en opposition : le désir de gain rapide et la peur des conséquences. Cela me rappelle la situation d’un professeur qui punissait les élèves en tapant sur leurs doigts. Si l’enfant retirait sa main, la punition était doublée. Parfois, les leçons les plus cruciales s’apprennent rapidement. J’en ai fait les frais.

Le Pouvoir de l’imagination

Le pouvoir de l’imagination est considérable. Dans des situations extrêmes, même la simple description sensorielle des sévices à venir peut suffire à obtenir les informations recherchées. Une description précise, riche en détails, stimule puissamment l’imagination. À ce niveau, ce n’est plus la rationalité qui est aux commandes, mais le système limbique ou le tronc basal, liés à la survie.

Prendre soin de ses émotions

Quelle que soit l’émotion que vous ressentez, agréable ou désagréable, prendre des décisions sous son influence peut s’avérer préjudiciable. En effet, les émotions, même positives, court-circuitent le cortex préfrontal lié à la rationalité.

Les émotions sont une composante fondamentale de l’être humain, et il est essentiel d’apprendre à les gérer pour les utiliser dans des moments difficiles. Dès que vous vous sentez submergé par une émotion, prenez du recul et attendez un moment avant de prendre une décision ou d’agir, car les impulsions sont rarement de bons conseillers.

Ce processus de gestion émotionnelle est essentiel tant pour les entrepreneurs confrontés à des défis commerciaux que pour les sportifs qui doivent maintenir leur calme et leur concentration, surtout en période de crise.

 

Comment créer de la motivation à volonté ?

Pour stimuler l’inspiration et la motivation et l’insérer dans votre vie quotidienne. Vous devez intégrer le fait que ces énergies sont le starter. Le démarreur ne fait pas tout, une fois que le véhicule est démarré, si vous ne passez pas les vitesses, vous n’avancez pas.

Les sources de la motivation.

Nous avons tous lu, des citations, des ouvrages, vu des vidéos qui nous ont inspirés. Certaines biographies apportent cet ingrédient qui s’éteint presque aussi vite qu’il est créé.

Qui n’a pas assisté à une réunion et en est ressorti gonflé à bloc, prêt à accomplir l’impossible ou à adhérer à un projet quelconque et puis une fois rentré chez soi, se dire « dans quel guêpier je me suis fourré ».

La confusion entre la motivation et l’excitation

L’excitation est un feu de paille qui s’éteint dès que le carburant est brulé. La motivation, c’est le feu de bois qui vous enveloppe d’une chaleur réconfortante sans que vous ayez besoin de le réalimenter sans cesse.

La différence entre la volonté et la motivation

La volonté est un effort mental. Comme tout effort, il a une durée variable de courte durée. Essayez de courir un sprint pendant 1 heure.

Dans la salle de sport que je fréquente, un homme d’une trentaine d’années expliquait qu’il s’astreignait à pratiquer du sport et qu’il le faisait tous les jours pour retrouver la forme, mais qu’il détestait s’entrainer. À votre avis, combien de temps va-t-il tenir avant d’oublier ses engagements.

L’ingrédient suprême de la motivation

Le secret des secrets, peu de gens en parle, pourtant cet élément est essentiel, je m’en nourris dès le matin au réveil. Je dirais même que c’est lui qui me pousse à me lever et à m’activer tout en me procurant une grande énergie.

Cet agent particulier est le plaisir. La joie de passé à l’action, de m’activer, de créer, de bouger. Si vous ajoutez cet élément à votre vie, vous accomplirez vos tâches avec fluidité.

Je précise ici que ce n’est pas l’action qui procure du plaisir, mais le plaisir qui conduit à se mettre en mouvement. Je vous parlerai plus tard dans cet article du deuxième ingrédient qui sublime le premier.

L’auto-motivation

Vous pouvez écouter les meilleurs motivateurs du monde ou prêter l’oreille à votre meilleur coach qui se trouve à l’intérieur de vous.

Puisez dans vos souvenirs, remémorez-vous des souvenirs de plaisir et comment cette énergie tourne en vous, comment elle modifie la respiration, affecte la posture. Imaginez ce plaisir au moment de votre lever, au déjeuner, au travail, dans votre couple, dans chacune de vos activités. Amplifiez-le jusqu’à ce qu’il vous submerge

Beaucoup d’entre nous attendent que l’extérieur s’améliore ou se dise quand j’aurai atteint cela, ce sera super, je serai vraiment heureux, seulement une fois atteint, d’autres préoccupations les accaparent.

Gérez les imprévus et l’inévitable

Le quotidien personnel et professionnel est jalonné d’imprévu. Cela étant dit, 2 choix se présentent, vous pouvez décider de vous énerver ou décider que ce sont les aléas de la vie et vous mettre en mode solutions.

Vous pouvez également décider de prendre du plaisir, y compris dans les situations qui ne vont pas dans le sens que vous souhaitez. Tout simplement parce qu’ils font partie du jeu. Je sais que cela va heurter certain. Je ne vous demande pas de l’expérimenter, maintenant. Réfléchissez aux bénéfices que vous en tireriez si vous manifestiez plus de plaisir dans ces moments particuliers.

Développer une forme d’humour permet de dédramatiser les situations. Et si vous imaginiez toutes les épreuves possibles et imaginables tout en expérimentant la joie et le plaisir que se passerait-il de nouveau et différent ?

Apprécier le chemin est plus important que d’atteindre la destination et surtout il nous parait beaucoup plus court.

Votre vie est un chemin, si le plaisir et la joie vous accompagne, vous n’aurez aucun regret.

 

 

Faut-il croire pour réussir ?

Dans les milieux Dans l’univers du développement personnel, on entend souvent des gens clamer : « Pour réussir, il faut y croire ! Développez votre confiance en vous ! »

Bon, c’est bien joli tout ça, mais soyons réalistes, il ne suffit pas de croire pour que les choses se réalisent. La vraie recette du succès, c’est de s’activer, de semer quotidiennement des graines et ensuite de récolter les fruits de son labeur.

Vous connaissez sans doute cette fameuse citation « Il faut le voir pour le croire. » Eh bien, c’est exactement ce qui se passe. Les gens se mettent au travail, accomplissent des tâches, et au fil du temps, ils découvrent des compétences et des talents dont ils ignoraient l’existence, ce qui booste leur confiance.

Récemment, Karine, l’une de mes clientes, est venue me voir en se plaignant d’un manque de confiance. Je l’ai questionnée à ce sujet, et elle m’a laissé entendre qu’elle se sentait stressée, pensant qu’elle n’avait pas les compétences nécessaires pour effectuer le remplacement d’une collègue absente.

Alors, je lui ai sorti une petite perle : « Donc, en gros, ce que vous voulez, c’est avoir la compétence de votre collègue, avec 10 ans d’expérience, du jour au lendemain ? »

La formulation était tellement absurde que nous avons éclaté de rire. Elle a alors compris que pour se sentir bien en faisant quelque chose de nouveau, il fallait commencer par le faire, et non simplement y croire.

On apprend en faisant, pas en croyant. Une fois que vous avez effectué le premier pas, vous réalisez que vous pouvez en faire davantage, et c’est là que la confiance germe.

Imaginez un enfant qui apprend à marcher. Il trébuche, se relève, et petit à petit, il devient plus stable et sûr de lui. À aucun moment, il ne se dit : « Je crois que je peux marcher. » Non, il essaie encore et encore jusqu’à ce qu’il réalise qu’il peut le faire. La confiance naît de l’expérience, pas de la simple croyance.

Il est intéressant de comparer les 2 idées : L’expérience qui génère de la croyance en vos capacités et la croyance en la capacité d’apprendre.

 La capacité d’apprendre est inhérente à chaque individu, par contre la réussite dépend de votre investissement.

Comme le répétait un grand maître, ne développez pas trop l’espoir d’atteindre l’éveil, pratiquez, pratiquez et encore, pratiquez.

Comment combattre la charge mentale ?

La surcharge mentale, un état qui touche un grand nombre de personnes, en particulier les femmes.

C’est une problématique complexe associée à un désir ardent de tout gérer à la perfection.

Imaginez une fresque mentale, où chaque nuance de la charge mentale est une couleur vivante. Vous voyez des personnes jongler avec une multitude de responsabilités, tels des jongleurs qui manient des objets variés.

 Ces objets symbolisent les différents aspects de leur vie, et dans les mains de ces experts, ils semblent danser avec fluidité, mais leur système nerveux est suractivé.

Cependant, comme un débutant qui essaie d’imiter ces artistes talentueux, la réalité se manifeste. Coordonner toutes les tâches devient vite épuisant, le cerveau atteint rapidement la saturation.

Le phénomène, naturel dans la période d’apprentissage, peut devenir perturbant lorsque la surcharge mentale devient chronique. Notre cerveau n’est pas conçu pour gérer plusieurs activités simultanément.

Chacun de nous est unique, et la manière dont nous réagissons au stress varie d’une personne à l’autre. Apprendre à prendre du recul face à la surcharge mentale est un processus d’apprentissage. Il existe des techniques pour calmer ce tourbillon mental, mais elles ne nous sont pas enseignées à l’école.

Pour rétablir l’harmonie, commencez par mettre en pause vos appareils électroniques. Fermez les yeux un instant et respirez profondément. Ressentez la sensation de calme qui vous envahit.

Pratiquez l’art de l’ennui, permettez à votre cerveau de se réinitialiser et de se ressourcer. Laissez le calme vous envelopper comme une douce brise.

L’anticipation est un signe d’intelligence. Avant de répondre à un appel ou de réagir à un e-mail, faites un STOP. Prenez une grande inspiration, évaluez la situation, réfléchissez aux avantages de chaque action que vous devez effectuer, puis passez à l’action de manière éclairée.

Reconnectez-vous à votre corps, de la tête aux pieds. Prenez conscience de chaque partie de vous, ressentez la vie qui circule en vous. Incarnez pleinement votre corps, ancrant votre conscience dans l’ici et maintenant.

Enfin, fermez les boucles. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre esprit revient sans cesse à des tâches inachevées ? C’est l’effet Zeigarnik, qui signifie que votre cerveau conserve en mémoire les tâches non terminées. Imaginez-le comme des fenêtres ouvertes sur un ordinateur, et plus vous en ouvrez, plus il devient difficile de se concentrer.

Apprenez à terminer ce que vous commencez. Fermez les boucles mentales pour permettre à votre cerveau de se libérer. La fatigue mentale peut être réduite par des gestes simples et une sensibilisation à votre propre rythme.