Transformez votre Langage

Préserver votre Liberté et favorisez le changement

Le langage, que nous utilisons pour décrire qui nous sommes, influence directement la manière dont nous nous percevons, et par extension, la manière dont nous agissons. Des expressions comme « je suis quelqu’un de timide », « je suis inquiète par nature », ou « je suis nul en maths » sont souvent utilisées sans réflexion, mais elles peuvent avoir un impact négatif profond sur notre développement personnel et notre bien-être. Ce type de discours, qui associe des états temporaires ou des difficultés à une identité fixe, peut en réalité nous enfermer dans des cadres rigides et limitants.

Le piège du langage identitaire

Lorsqu’on dit « je suis timide » ou « je suis une personne stressée », on transforme une expérience passagère ou un comportement circonstanciel en une partie intégrante de notre identité. Ces formulations suggèrent que ces caractéristiques sont immuables, qu’elles font partie de notre essence profonde, ce qui rend tout changement plus difficile. En d’autres termes, elles créent une sorte de « réalité » qui nous contraint, nous enferme dans une version figée de nous-mêmes. Cette rigidité peut générer un sentiment de résignation et même de fatalisme.

Prenons l’exemple de la phrase « je suis nul en maths ». En la prononçant, vous ne décrivez pas simplement une difficulté à comprendre un concept précis à un moment donné, mais vous vous définissez comme quelqu’un qui, par essence, n’a pas de compétences en mathématiques. Cette étiquette risque de vous empêcher de progresser, car vous acceptez l’idée que c’est une partie inchangeable de vous.

Vers un langage libérateur

Une alternative puissante consiste à adopter un langage axé sur les comportements ou les expériences actuelles plutôt que sur l’identité. Par exemple, au lieu de dire « je suis timide », on peut dire « je me sens timide dans certaines situations ». Plutôt que « je suis nul en maths », dire « je ne comprends pas cette leçon de maths pour l’instant ». Cette simple reformulation a un effet libérateur. Elle replace la difficulté ou l’émotion dans un contexte temporaire et non dans une essence figée, ouvrant ainsi la porte à la possibilité du changement.

En reconnaissant qu’il s’agit de comportements ou de sentiments temporaires, vous réalisez qu’ils peuvent évoluer avec le temps, les efforts et les apprentissages. Cela crée un espace mental pour l’amélioration et le développement personnel. C’est une approche plus souple et adaptable, qui permet de garder une ouverture sur le futur, plutôt que de s’enfermer dans des schémas rigides.

L’impact sur la perception de soi et sur les autres

Le langage identitaire a aussi un impact sur notre perception des autres. Si vous pensez : « il est toujours en retard, c’est quelqu’un de paresseux », vous figez l’autre dans une étiquette. En revanche, dire « il a tendance à être en retard ces derniers temps » laisse une ouverture pour le changement et empêche de réduire la personne à un seul aspect de son comportement.

Le même principe s’applique à soi-même. Dire « je suis stressé par nature » renforce l’idée que le stress fait partie de vous. Dire « je ressens du stress dans certaines situations, surtout quand je parle en public » vous permet de dissocier ce sentiment de votre identité. Cela devient alors une réalité que vous pouvez traiter et surmonter, plutôt qu’un trait immuable de votre personnalité.

Le rôle du langage dans la transformation personnelle

Changer la manière dont nous formulons nos pensées n’est pas une simple question de sémantique. Les mots que nous utilisons façonnent notre perception de la réalité. Des études en psychologie cognitive montrent que les croyances identitaires sont souvent auto-renforçantes. Par exemple, si vous croyez fermement que vous êtes « nul en maths », cette croyance influencera votre motivation à essayer d’apprendre, votre persistance face aux difficultés et même vos résultats. En revanche, voir cette difficulté comme un comportement temporaire ou un manque de compréhension actuel vous permet d’adopter une attitude d’apprentissage plus ouverte.

Le langage comportemental favorise la « mentalité de croissance », un concept développé par la psychologue Carol Dweck, selon lequel les capacités peuvent être développées à travers l’effort, la stratégie et l’apprentissage. Cette mentalité, associée à un langage flexible, permet de créer une vision du soi plus dynamique et propice au changement.

Comment transformer son langage au quotidien ?

Voici quelques pistes pour adopter un langage moins figé et plus ouvert au changement :

  1. Observer son langage : Prenez conscience des moments où vous utilisez des formules identitaires comme « je suis » ou « je ne suis pas ». Cela peut demander un peu de temps et de pratique, mais c’est la première étape vers le changement.
  2. Reformuler vos pensées : Transformez vos affirmations identitaires en descriptions comportementales. Par exemple, remplacez « je suis anxieux » par « je ressens de l’anxiété dans cette situation ».
  3. Utiliser des termes temporaires : Employez des mots qui laissent la place au changement, comme « pour l’instant », « dans cette situation », ou « en ce moment ». Ces expressions vous rappellent que rien n’est figé.
  4. Valoriser le processus plutôt que l’étiquette : Plutôt que de vous concentrer sur ce que vous êtes ou n’êtes pas, focalisez-vous sur ce que vous faites ou pouvez apprendre. Par exemple, si vous vous dites « je ne suis pas sportif », vous pouvez remplacer cela par « je commence à découvrir des activités physiques qui me plaisent ».
  5. Éviter les généralisations : Évitez d’étendre une difficulté ou une émotion à toute votre personne. Reconnaître que ce sont des états passagers vous permet de ne pas en faire une vérité absolue.

Libérez-vous des étiquettes pour grandir

Le langage identitaire enferme l’individu dans une perception figée de soi, limitant ainsi ses possibilités de transformation et d’épanouissement. En prenant conscience des mots que nous utilisons pour parler de nous-mêmes et en optant pour un langage plus souple, centré sur les comportements et les expériences, nous nous offrons la possibilité de changer, d’évoluer et de nous développer. Les mots que nous choisissons ont le pouvoir de façonner notre réalité. En les adaptant, nous adaptons également notre capacité à grandir.

Philippe Nappey coach PNL/Hypnose

Pourquoi apprécier l’effort pour l’effort ?

Apprécier l’effort pour l’effort

Imaginez une scène simple : vous êtes au bout d’une journée bien remplie, un peu fatigué(e) mais satisfait(e) d’avoir coché plusieurs tâches sur votre to-do list. Une partie de vous, peut-être, regrette de ne pas avoir tout fini. Mais si, pour une fois, vous décidiez de prendre un moment pour apprécier ce que vous avez déjà accompli ? Et si je vous disais que ce simple acte peut avoir des effets incroyablement bénéfiques, tant pour votre esprit que pour votre corps ?

Le secret des petits efforts récompensés

La plupart d’entre nous sont programmés pour viser les grands objectifs : la promotion, la perte de poids, la réussite d’un projet. Ces réussites sont souvent l’aboutissement de nombreux efforts quotidiens, mais combien de fois prenons-nous réellement le temps de savourer ces petites étapes intermédiaires ?

Loin d’être insignifiantes, ces petites victoires activent un processus chimique fascinant dans notre cerveau. Lorsqu’on se félicite, même pour quelque chose d’aussi simple qu’une marche de 15 minutes ou un dossier finalisé à temps, notre cerveau libère de la dopamine, une hormone liée au plaisir et à la récompense. Et ce n’est pas tout : cette reconnaissance de l’effort active également la libération d’endorphines, connues pour atténuer la douleur et améliorer notre humeur. Résultat ? Une sensation de satisfaction, un regain de motivation, et un sentiment de bien-être profond.

Une histoire de vélo… et de fierté

Prenons un exemple que beaucoup pourront reconnaître. Imaginez Pierre, un homme de 45 ans, qui décide de se remettre au sport après des années de sédentarité. Il se lance dans le cyclisme, mais au début, chaque sortie est une épreuve. Il peine à parcourir plus de cinq kilomètres sans être essoufflé. Après sa première sortie, il se sent un peu découragé. Ses objectifs de 20 ou 30 kilomètres semblent inatteignables. Mais ce jour-là, il décide de se féliciter d’avoir simplement pris son vélo et de s’être lancé.

À chaque sortie, Pierre se fixe des objectifs modestes et célèbre chacun d’eux. Cinq kilomètres deviennent sept, puis dix. À chaque étape, il ressent ce petit shot de dopamine qui renforce son envie de continuer. Plutôt que d’attendre d’atteindre les 30 kilomètres pour se sentir satisfait, il prend plaisir à savourer chaque étape du processus. Trois mois plus tard, non seulement Pierre atteint ses 30 kilomètres, mais il a aussi appris à aimer le parcours autant que la destination.

L’histoire d’Emma et de son projet ambitieux

Emma, quant à elle, est en pleine rédaction de son mémoire de fin d’études. Le projet est massif et intimidant. Au début, elle s’impose des journées de travail exténuantes, espérant avancer rapidement. Mais la montagne de travail finit par l’épuiser mentalement. C’est alors qu’une amie lui parle de l’importance d’apprécier les petites étapes.

Emma décide de diviser son travail en sous-objectifs plus gérables : écrire une introduction, compléter une section de recherche, relire une partie. Chaque fois qu’elle atteint l’un de ces objectifs, elle prend un moment pour se féliciter : un café en terrasse, une promenade, ou même juste un moment de détente en regardant sa série préférée. Le plaisir d’atteindre ces petits jalons stimule son énergie et réduit son stress. Elle avance plus efficacement et, au final, termine son mémoire plus sereinement qu’elle ne l’aurait imaginé.

Pourquoi cela fonctionne-t-il ?

La magie réside dans notre biologie. Lorsque nous reconnaissons un effort, aussi petit soit-il, cela active des zones de notre cerveau liées à la récompense. La dopamine, cette hormone dont je parlais, nous donne un véritable « boost » de motivation. C’est un peu comme si notre cerveau nous récompensait pour avoir fait un pas en avant.

Mais ce n’est pas tout. La dopamine est liée à l’apprentissage. Plus nous reconnaissons nos petits efforts et prenons du plaisir à les atteindre, plus notre cerveau intègre ce comportement comme un cycle vertueux. Cela devient une habitude : plus on apprécie nos efforts, plus on a envie d’en faire. Au lieu de voir nos grands objectifs comme des montagnes infranchissables, ils se transforment en une série de petites collines que nous gravissons avec joie.

Comment l’appliquer dans votre quotidien ?

  1. Félicitez-vous pour chaque petite victoire. Le simple fait de cocher une tâche sur votre liste mérite d’être reconnu. Vous avez plié le linge ? Réussi à méditer cinq minutes ? Donnez-vous un moment pour savourer cette réussite.

  2. Divisez vos objectifs en micro-étapes. Plutôt que de vous focaliser sur la fin, concentrez-vous sur les étapes intermédiaires. Chaque pas compte et mérite d’être célébré.

  3. Récompensez-vous intelligemment. Trouvez des petits moyens de vous récompenser après chaque effort, que ce soit en prenant un moment de détente ou en vous offrant une petite pause plaisante. Ce n’est pas une question de grande récompense, mais de créer un rituel de reconnaissance.

  4. Créez un cercle vertueux. Plus vous vous habituerez à reconnaître vos efforts, plus vous renforcerez ce cycle de motivation et de bien-être.

L’effort, c’est déjà une réussite

Au final, apprendre à apprécier l’effort pour l’effort, c’est transformer chaque journée en un terrain de petites victoires. Au lieu d’attendre les grandes réussites pour ressentir de la satisfaction, pourquoi ne pas choisir de savourer chaque pas en avant ? Pierre et Emma l’ont compris, et leur parcours en a été transformé.

Et vous, quel effort allez-vous célébrer aujourd’hui ? 🎉

Cultiver l’appréciation

La prochaine fois que vous finirez une tâche, aussi petite soit-elle, faites cet exercice : arrêtez-vous, respirez profondément, et félicitez-vous. C’est peut-être le début d’une nouvelle manière de vivre vos journées, où chaque effort devient une source de satisfaction. Parce que, au fond, apprécier l’effort, c’est aussi apprendre à s’apprécier soi-même.

Philippe Nappey coach PNL/Hypnose

3 astuces pour dormir aussi bien qu’en vacances

Pour un grand nombre de personnes, une bonne nuit de sommeil parait inaccessible.

40% de la population souffre d’insomnie : endormissement difficile, réveil nocturne avec impossibilité de se rendormir ou sommeil non réparateur avec, au réveil, un sentiment de fatigue.

Nous avons tous vécu au moins une fois ce genre de situation. De courir après le sommeil et ne pas arriver à s’endormir malgré un grand sentiment de fatigue. De vous réveiller en pleine nuit et de tourner et retourner sans parvenir à retrouver le sommeil et parfois vous endormir au moment du réveil. De vous réveiller épuisé alors que la journée n’est même pas encore commencée et que des responsabilités vous attendent.

Si vous souffrez de ce problème, vous avez dû tester différentes stratégies pour vous endormir telle que les techniques de relaxations, les médecines douces, les médicaments, les conseils avisés ainsi que les recettes de grand-mère de vos amis sans résultat probants.

Nager à contre-courant

Faire différemment et enrayez définitivement ce processus

L’insomnie est un symptôme, et tout symptôme à une raison d’être. C’est une réaction normale à une situation anormale ou inhabituelle. Par conséquent, lutter contre l’insomnie est inutile, voire contre-productif.

1. Arrêter de vouloir dormir,
Cela parait idiot et pourtant plus, vous voulez dormir, moins vous dormez. Que faites-vous en général ? Vous espérez une chose, dormir, vous testez différentes approches pour
accélérer l’endormissement par ce que la journée du lendemain est bien remplie et c’est important que vous soyez en forme. Plus vous vous mettez la pression, moins votre état interne est propice à l’endormissement.

Tout effort mental entraine l’effet inverse. Ne cherchez pas à vous détendre ni à faire quoi que ce soit qui pourrait vous aider à dormir. Une partie de vous a besoin d’être écoutée, entendue. Prenez deux minutes, trois fois par jour, pour observer votre corps de la tête aux pieds comme si c’était la 1ʳᵉ fois.

La nuit, restez simplement allongé sans chercher à vous détendre, sans chercher à penser ou ne pas penser. Les articles ou les exercices de méditation peuvent vous y aider. Votre corps n’a pas besoin de sommeil, votre cerveau a besoin de plus d’espace et de liberté

Ne cherchez pas à vous détendre et notez tout ce que vous observez, le rythme de la respiration, le tonus musculaire, l’état mental et physique, vos émotions à ce moment-là. Notez sur un carnet, l’état physique, mental (êtes-vous stressé, calme apathique, excité, en forme), le rythme cardiaque, le rythme de la respiration, etc. faites le 3 fois par jour.

Votre inconscient (corps) vous remerciera de faire enfin cas de ses besoins.


2.
Rééduquez votre mental : Le pouvoir des questions :

Je me suis rendu compte que certaines questions pouvaient soit me booster soit me nuire à court et à long terme.
Posez-vous et répondez à ce genre de question. Des questions qui recherchent des solutions. Et non les questions : pourquoi je ne dors pas
? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Etc. Vous aurez des réponses, mais beaucoup moins stimulantes que les questions suivantes.

Quelles sont les petites choses sympas et agréables dans ma vie ?


Qu’est-ce qui va bien dans ma vie ? Qu’est-ce qui me rend heureux (se) ? En quoi les problèmes que je rencontre peuvent m’aider à avancer, à progresser ?


Si j’étais en pleine forme se serait comment ? Imagine que la situation X se passe super bien. Imagine que tu rendes ce dossier et que tu es satisfait(e) de toi et que tes collègues ou ton patron te félicite, c’est comment ?


Si vous prenez un temps pour vous poser ce genre de questions, vous devez percevoir des sensations beaucoup plus agréables,
n’est-ce pas ?


Si vous prenez cette super habitude chaque, alors vous allez complètement transformer votre façon de voir et de penser.

Transformez votre état d’esprit

Le 3ᵉ exercice a pour but de créer des ressources que vous pourrez utiliser dans des moments choisis et ainsi gérer vos émotions et les activer à la demande.

Depuis que vous êtes né, vous avez fait des millions d’expériences et selon votre âge des milliards. Par conséquent, vous avez déjà expérimenté toute la dimension émotionnelle, de la plus sympa à la moins agréable.

Ici, il n’est pas question de faire du positivisme bon marché, mais de vous remémorer 3 expériences agréables et porteuses d’énergies positives comme la confiance, la créativité, la motivation, la joie, l’affirmation de soi, la reconnaissance, le respect, etc. avant de vous coucher et à d’autres moments de la journée si vous en avez le temps.

Avec un peu d’entrainement, vous découvrirez toute une gamme d’expériences émotionnelles que vous pensiez ne pas connaître et que vous pourrez utiliser dans d’autres situations.

Si vous êtes intéressé par un atelier sur ce sujet, merci de me communiquer par mail

Philippe Nappey coach PNL/Hypnose

Savoir dire non !

Apprendre à dire « non » dans les situations qui l’exigent est une compétence essentielle en matière de préparation mentale et de développement personnel.

Une bonne préparation

Dire « non » n’est pas une mince affaire et demande une bonne préparation. En entreprise et dans le quotidien, acquérir cette compétence relève de l’équilibre mental.

Refuser une demande relève, pour certaines personnes, de l’impossible et soulève une cohorte d’émotions. Accepter la demande crée du stress, la refuser en cause davantage. La personne se trouve devant un dilemme cornélien.

Se protéger

 Les conflits intérieurs dans la durée occasionnent dépression, burn-out, saturation, douleurs, voire maladie. Le corps trouve l’échappatoire afin d’assurer la survie de l’organisme. Il est intéressant de considérer ces symptômes comme l’expression de l’intelligence du corps et non comme de la faiblesse.

Les actions pratiques

  • Entrainez-vous devant la glace à dire « non » utiliser différentes tonalités émotionnelles.
  • Reconnaissez vos propres limites et besoins. Prenez le temps de réfléchir à ce qui est important pour vous.
  • Lorsque vous dites « non », soyez direct et honnête. Ne cherchez pas à justifier votre décision de manière excessive et exprimez vos raisons de manière claire et respectueuse.
  • Utiliser un langage positif lorsque vous dites « non ». Par exemple, dites « La charge de travail actuelle ne me permet pas d’en assumer davantage dans les délais impartis »  » au lieu de simplement « non ». « Mes activités ne me permettent pas d’en faire davantage »
  • Votre langage corporel est également important. Maintenez un contact visuel, ayez une posture ouverte et assurez-vous que votre ton de voix est calme, ferme et assuré.
  • Soyez prêt à faire face à des oppositions lorsque vous dites « non ». Certaines personnes pourraient insister, d’autres pourraient mal réagir. Restez calme et persistant(e) dans votre décision.
  • Si possible, proposez des alternatives à la demande à laquelle vous dites « non ». Cela montre que vous êtes disposé à aider, mais que vous avez des limites.

Ce ne sont que quelques propositions parmi tant d’autres, parfois un travail sur l’assertivité et la confiance en soi apporte une aide précieuse.

 Stress Manager Coach PNL et hypnose : Formateur en développement personnel

Le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur est un phénomène qui touche de nombreuses personnes, majoritairement des femmes. Il se caractérise par un sentiment de ne pas mériter sa position ou ses réussites, même lorsque les preuves objectives s’accumulent. Michelle, qui a remplacé sa collègue en tant qu’assistante de direction, en est un exemple frappant.

Malgré deux ans d’expérience dans le poste et la reconnaissance de ses compétences par sa direction, Michelle ressent une angoisse persistante. Elle se demande si elle est réellement à la hauteur de ses responsabilités, même lorsque son poste est officiellement validé avec une hausse de salaire à la clé.

Ce phénomène met en lumière le fait que la légitimité ne dépend pas seulement de compétences et de valeurs reconnues, mais aussi de la confiance en soi.

La peur de ne pas être suffisamment compétent ou qualifié peut pousser les individus à en faire toujours plus, parfois au détriment de leur bien-être. Apprendre à reconnaître ses propres compétences, à dire non quand il le faut, et à travailler sur l’estime de soi sont des étapes importantes pour surmonter le syndrome de l’imposteur.

Il est essentiel de se rappeler que le sentiment d’illégitimité n’est pas un signe de réelle incompétence, mais plutôt le résultat de doutes et d’une perception négative de ses propres capacités. La confiance en soi, la reconnaissance de ses accomplissements et la gestion du perfectionnisme peuvent contribuer à surmonter ce syndrome et à s’épanouir dans son rôle.

Regardez ce sentiment d’illégitimité comme un signe de grande potentialité. Parce que malgré les doutes chevillés au corps, vous effectuez vos tâches tout en pensant ne pas pouvoir les réaliser et qu’un jour ou l’autre quelqu’un le remarquera.

En effet, certaines personnes très capables peuvent ressentir un doute sur leurs compétences, justement parce qu’elles sont conscientes de l’ampleur de leurs responsabilités et de leurs objectifs. Cette conscience peut les pousser à s’efforcer constamment de donner le meilleur malgré leurs doutes.

Cependant, il est important de souligner que ce sentiment d’illégitimité peut être source de stress et d’anxiété. Il est préférable de trouver un équilibre entre la recherche de l’excellence et la gestion des doutes. Reconnaître que le doute est naturel, mais qu’il ne doit pas vous entraver.

Centrez-vous sur le factuel et non sur votre appréciation. Remarquez ce qui est bien et ce qu’il est possible d’améliorer. Célébrez vos réussites et enrichissez-vous de vos imperfections pour en faire un tremplin de progressions constantes

 

Astuces pour combattre la surcharge mentale

La surcharge mentale ou charge mentale touche tous les publics, mais semble affecter prioritairement les femmes. Cette problématique est souvent associée à un désir, un besoin ou la nécessité de tout gérer et de le faire bien. On retrouve généralement une notion de perfectionnisme.

La surcharge mentale : quelques définitions

Selon une étude Ifop/Mooncard « le fait d’être mentalement préoccupé par des considérations d’ordre professionnel, y compris en dehors de ses horaires de travail. »

« La charge mentale a été définie pour la première fois par Monique Haicault en 1984 et se définit par le fait de devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement.

En résumer. Il s’agit d’un conflit entre la partie consciente et inconsciente, entre celle qui veut tout contrôler et celle qui possède les ressources et sait gérer. Tim GALLWAY l’appelle le jeu intérieur.

La surcharge mentale relève de la jonglerie.

Quand j’étais un jeune adolescent, je regardais la piste aux étoiles et ses artistes haut en couleurs. Parmi ces nombreux artistes, ce sont les jongleurs qui attiraient le plus mon attention. Ils manipulaient toutes sortes d’objets hétéroclites. Dans leurs mains expertes, les objets semblaient voler avec fluidité et facilité.

Seulement lorsque que je m’employais à imiter ces magnifiques artistes, la réalité reprenait ses droits. Coordonner la main droite avec la gauche, l’avant et l’arrière, le haut et le bas du corps, pour ceux qui ne l’ont jamais fait, c’est épuisant et le cerveau sature rapidement.

Ce phénomène, normal en phase d’apprentissage, devient perturbant quand il devient chronique. Le cerveau n’est pas construit pour faire plusieurs choses simultanément.

Nous ne sommes pas tous égaux

Nous sommes tous uniques et la façon de faire face au stress diffère d’un individu à l’autre. Alors que certains se prennent la tête en toutes situations, d’autres ont appris à prendre du recul.

Il s’agit bien d’apprentissage. Certaines choses nous affectent et d’autres non, sans raison apparente. Pour prendre du recul, nous faisons quelque chose de particulier à l’intérieur de notre cerveau.

Le processus interne n’est pas enseigné à l’école. Nous devons trouver des astuces pour l’installer au quotidien

La surcharge mentale : quelques solutions simples

Apprenez à mettre vos appareils en pause. Pensez à oublier vos téléphones ne serait-ce que pendant l’espace d’une ½ heure.

Apprenez à vous ennuyer avec plaisir : Le cerveau pourra ainsi se réinitialiser et se recharger.

Anticiper est un signe d’intelligence.

Avant de répondre au téléphone ou répondre à un mail. Faites un s.t.o.p. Prenez une grande respiration, puis demandez-vous s’il est opportun de le faire ou non, puis réfléchissez aux avantages de l’un et de l’autre, enfin passez à l’action.

Reconnectez-vous à votre corps des pieds à la tête, sans vouloir vous détendre et revenez à l’essentiel VOUS ! Le fait d’incarner le corps vous ramène immédiatement à l’ici et maintenant.

Fermez les boucles. Ces méthodes sont utilisées en entreprise afin d’éviter la surcharge mentale. L’effet Zeigarnik, Vous connaissez ?

 Pierre rentre chez lui après une journée intense de travail. Il n’aspire qu’à une chose, se faire un plateau repas tranquille pour évacuer le stress. Il ouvre la porte, la maison silencieuse a un effet apaisant. I pose ses clefs sur le guéridon de l’entrée. Quand soudain, il entend un bruit étrange. Pendant ce temps, à quelques kilomètres de là…

Et voilà, 3 boucles sont ouvertes et votre cerveau peut s’interroger sur les boucles, le bruit et sur ce qui se passe à quelques kilomètres de là.

Les boucles ouvertes maintiennent le cerveau en alerte.  L’effet Zeigarnik désigne le fait de mieux se rappeler les tâches inachevées que celles effectuées. Ce qui signifie que votre cerveau va continuer d’y penser tant que le chapitre ne sera pas clos

Si vous commencez une tâche sans la finir, puis commencer une autre et encore une autre, c’est comme ouvrir plusieurs fenêtres sur votre ordinateur sans jamais les fermer.

Apprenez à finir ce que vous commencez. 

 Stress Manager Coach PNL et hypnose : Formateur en développement personnel