Dépassez vos limites sans vous épuiser

Les secrets de la Loi de l’effet inverse, 6 astuces pour multiplier vos résultats et éviter l’épuisement.

Tout effort mental produit l’effet inverse. Cette loi mainte fois citée, mais peu intégrée dans les faits. Comment faire usage de la connaissance de cette loi dans la préparation mentale. Il ne suffit pas de rétropédaler ou faire l’inverse de ce que l’on pratiquait avant pour résoudre les conflits internes.

En tant que sportif amateur, d’une discipline peu médiatisée, (haltérophilie) j’ai dû m’entrainer seul et ne compter que sur mes propres moyens. Sans soutien psychologique ni entraineur, j’apprenais par tâtonnements et parfois dans la douleur alors qu’une approche plus codifiée entourée de personnes qualifiées m’aurait permis de progresser plus rapidement.

Car s’il est aisé de comprendre que l’effort mental excessif nuit à l’efficacité. Vous avez surement expérimenté le fait de vouloir vous endormir sans y parvenir et déployer de l’énergie excessive en vous retournant dans le lit, essayant la respiration ou autres méthodes, puis regardé le réveil en pensant «  si je ne dors pas demain ça va être la carta » puis finir par vous endormir, dans les meilleures options, épuisé.

La passion est une source de motivation, le passionné continue sans relâche. Quand vous vous impliquez dans une tâche et qu’elle vous tient à cœur. La tendance est souvent à l’excès.

Le jeu intérieur

Vous connaissez cette petite voix, qui critique « tu devrais faire comme si ou comme ça, t’es vraiment nul, secoue-toi, etc. Cette voix est l’amie de l’effet inverse et l’ennemie de l’efficience et du succès. Tim Gallwey (Inner Game), dans le jeu intérieur, nomme cette voix le self 1 qui est celle de la critique par rapport à self 2 qui est celle de la clarté et de la sagesse.

Je suis certain que, vous aussi, avez traversé ce genre d’expérience et surement plus d’une fois. Ce piège est vécu par des millions d’individus, peu importe leur activité.  Dès l’enfance, la pression scolaire, celle des parents, le désir de résultats vous ont poussé dans ce travers, déclenchant la machine à blâmes.

Quand le désir devient obsessionnel, on risque de glisser doucement dans les filets de la confusion et perdre toute notion de la réalité. La fatigue et la saturation guettent.

Le chemin vers la réussite est un marathon, non un sprint, et j’ai payé durement ce prix par des dépressions saisonnières, des blessures, des creux énergétiques abyssaux jusqu’au moment où le corps lâche.

Vouloir s’améliorer et dépasser ses limites, c’est cool, ne pas respecter l’intégrité du corps et ses rythmes vous entraine dans une spirale sans fin.

Solutions :

Définir des objectifs précis et faire des étapes digestes et réalistes. Chaque étape est le tremplin qui vous entraine vers le suivant et nourrit la satisfaction de voir le projet avancé.

Planifiez les actions à entreprendre pour finaliser le projet, le domaine importe peu, car Le processus est semblable pour tout but. Établissez un programme réaliste ainsi qu’un délai pour parvenir au terme. Évaluez régulièrement ou vous en êtes. N’hésitez pas à réévaluer les délais, si besoin. L’important est de parcourir le chemin jusqu’à son terme.

Respectez-vous : Le corps a besoin d’énergie, nourriture, eau, oxygène, repos. Le mental lui aussi a des besoins, dans une course, la séparation corps, esprit n’existe pas. Les deux doivent coopérer pour des effets optimums. L’esprit se nourrit de calme, de pensées positives.

Aimer ce que l’on fait : Les résultats génèrent de la joie et du plaisir. Si vous prenez du plaisir, y compris dans les moments difficiles parce qu’ils font partie de l’expérience, alors le voyage sera savoureux et surtout une fois atteint, vous serez prêt à aller au-delà. Donnez du plaisir à un enfant à faire une tâche, il la poursuivra toute sa vie.

Progressez en vous reposant : Une fois l’action terminée, le cerveau ne s’arrête pas de fonctionner. Il continue de travailler pour vous, y compris dans les activités sportives. Une étude a démontré que les fibres musculaires se développaient après l’effort dans les phases de repos. Sachez faire des breaks pour revenir régénérer dans la course.

Faites confiance à l’inconscient : L’esprit inconscient est une mine d’informations, sa capacité d’environ 1 million de milliards de bits vous offre des services innombrables à partir du moment où vous l’utiliser. Pendant vos rêves, le cerveau, range, classe, organise, simplifie. Il répond toujours aux questions, y compris les plus stupides ou négatives. Donc, posez-vous des questions qui élèvent.

Dans un prochain article, j’évoquerai le style de questions qui boostent le système nerveux et l’attitude pour recevoir les réponses.

Le pouvoir du silence mental

Le silence mental ou la paix mentale sont de plus en plus recherchées. Je ne parle pas de techniques de méditation et de relaxation longues et fastidieuses. Ici, il est question d’état accessible en une poignée de secondes à 2 minutes maximum que vous pouvez reproduire à volonté durant la journée.

Il y a une flopée de raisons à cette recherche. D’abord, un quotidien surchargé, la pression professionnelle récurrente, Le climat social parfois anxiogène, occupent l’esprit et lui enlèvent toute possibilité de se reposer.

Mais ce n’est que le sommet de l’iceberg, parce que le silence mental offre bien plus qu’une simple tranquillité d’esprit ou une mise en congé neurologique, comme vous allez le découvrir dans un instant.

Avertissement

 Pour cela, je dois vous avertir d’un élément important. Quand vous commencer à naviguer dans les états de conscience peu ordinaire, vous développez des capacités et compétences que vous ignoriez posséder et par conséquent la vie prend un virage à 180 °.

Michel, un chef d’entreprise qui réussit dans son domaine, souffre d’anxiété et d’angoisses inexpliquées. La situation dure depuis quelques mois et semblent s’intensifier. La fatigue submerge Michel et l’installe dans un état de quasi-torpeur.

Vous connaissez l’adage « le cœur à ses raisons que la raison ignore » il en va de même du corps. Quand le corps lâche, il est temps de se poser les questions essentielles.

Une transformation étonnante

C’est à ce moment-là que je le rencontre.  Michel découvre le pouvoir du silence mental. Après quelques semaines de pratiques intensives, les effets se font sentir. L’énergie revient ainsi que l’envie de transformer sa manière de fonctionner.

Dans les phases de tranquillité, il se souvient d’avoir toujours voulu peindre, ce qui n’était pas envisageable dans une activité professionnelle surbookée où la croissance de l’entreprise happait son esprit du matin au soir.

L’inspiration du silence

Une fois ce loisir inséré dans une journée bien prise, d’autres évolutions apparaissent. Il découvre une façon différente de faire des affaires, il peut désormais déléguer. La sérénité déteint sur l’entourage et la vie de famille s’harmonise. I apprend que la famille est un axe, un pilier sur lequel il peut s’appuyer et se régénérer.

Des conséquences imprévues

De plus, la paix intérieure l’amène à écouter davantage ses collaborateurs, ce qui conduit à améliorer l’ambiance de travail qui devient, par voie de conséquence, une source de satisfaction et dévolution ou chacun prend une place et se sent respecté.

Il y a bien plus, Michel découvre un autre aspect du silence qu’il n’aurait jamais imaginé avant. Mais ça, c’est une autre histoire que je vous conterai dans un autre article.